Synopsis
Avec une approche identique à celle adoptée dans son précédent spectacle « CASTING », ce nouveau projet se construit à partir d'un travail collectif, basé sur l'exploration, les inventions vocales, corporelles et théâtrales. Le Chœur joue avec des ambiances et des situations au profit du thème. Cette créativité est placée au cœur de la démarche proposée par la directrice.
La forme et le thème
Chaque choriste amène sa contribution, ses envies ou ses craintes. Les choristes disent leurs appréhensions, leurs forces, leurs émotions avec la voix, ordonnée dans les chansons ou déglinguée et libre, faite de sons, de bruitages et de langages improvisés.
Le spectacle se déroule sans texte et sans que le spectateur ne soit dirigé vers la trame d'un récit déjà écrit. Chacun(e) y entendra son histoire, se fera son propre scénario. Comme dans la vraie vie, les scénari intérieurs sont souvent ceux que l'on se fait soi-même. Ils peuvent être composés d'angoisses, de peurs, de drames, tensions, psychoses. Et d'amour et d'humour.
L'histoire
On y règle des comptes ; on accepte des missions impossibles. On y joue avec les espaces et les lumières, avec des allumettes qui craquent et des portes qui claquent. Un moteur tourne au ralenti sous les néons clignotants au fond de la ruelle.
Le plancher grince, on entend les mouches voler.
Quelqu'un frappe à la porte ? Ou est-ce mon cœur qui bat ?
Ceux-là cherchent Mirza.
Ceux-ci sont pris dans l'interminable tango des perceurs de coffres-forts.
Poursuites, cris, affolements, intimidations…
Chiffes-molles, fiers-à-bras, petites frappes et vamps troublantes se rencontrent dans nos propres imaginaires et phantasmes.
Quelques chansons
« Champagne » de J. Higelin, « L'interminable tango des perceurs de coffres-forts » de B. Vian, « Vie Violence » de C. Nougaro, « N'y pensez pas trop » de C. Trenet, « Z'avez pas vu Mirza » de N. Ferrer, « Ca sent le sapin » J. Cherhal…
Les chants seront interprétés en chœur complet, en petits groupes, duo ou solo.